J’avais l’habitude d’écrire des choses politiques et/ou philosophiques sur Facebook. On m’a dit que ce serait mieux de faire un blog, et j’ai fini par me laisser convaincre.
M’en voudra-t-on si je ne révèle pas « d’où je parle », comme dirait l’autre ? L’essentiel, à mon avis, est surtout de savoir à qui, et après quoi, je parle. L’essentiel est de savoir que j’ai été membre d’un parti et d’un syndicat d’extrême-gauche pendant quelques années, et que je me considère encore comme sympathisant de ces organisations, même si je n’y milite plus. Les destinataires explicites ou implicites de la quasi-totalité de mes billets seront mes camarades, ancien-ne-s camarades et futur-e-s camarades. C’est avec eux et elles, ou avec ce que je pense qu’ils/elles sont, qu’il m’intéresse de dialoguer. Mais tout le monde peut me lire, et me commenter.
N’allez pas vous imaginer, à la lecture du paragraphe précédent, que je suis un vieux combattant fatigué et blasé. J’ai vingt-trois ans au moment où j’ouvre ce blog. Cela, je peux le dire sans dommage.
« Analyse, Synthèse », et dans cet ordre. Deux moments de la pensée, aussi nécessaires l’un que l’autre. L’analyse protège la synthèse de n’être qu’un délire métaphysique détaché du réel ; la synthèse prévient l’analyse de se perdre dans un morcellement sans fin et sans but du monde.
Une présentation un peu plus complète se trouve dans mon premier billet.
Ggauvain